Jour d’après : pour un futur écologique, féministe et social
Sans cette crise sanitaire majeure, le 31 mars aurait dû être l’occasion d’une grande journée de grève interprofessionnelle pour la défense d’un système de retraite solidaire. Beaucoup d’entre nous avaient prévu de continuer la lutte ce jour-là . Depuis le 5 décembre, les enseignant-es se sont fortement mobilisé-es pour défendre un modèle de société, pour obtenir enfin l’augmentation de salaire qui leur est due, pour une vrai service public d’éducation !
Depuis, l’actualité a mis d’autres urgences sur le devant de la scène, et notre priorité actuelle est de se protéger et protéger les autres.
Toutefois, de nombreuses professions restent mobilisées durant cette crise sanitaire. Et beaucoup font partie de la Fonction Publique, territoriale, d’Etat et surtout hospitalière. En première ligne dans la lutte contre le COVID-19, les fonctionnaires sauront rappeler au gouvernement qu’ils ont besoin de moyens, de considération et d’une vraie revalorisation salariale.
Nous enseignan.tes, nous sommes actuellement fortement mobilisé-es auprès de nos élèves et de leur famille. Ce que cette crise révèle c’est le besoin de services publics forts. La mauvaise gestion de la crise par le gouvernement démontre que le bien-être de la population n’est pas son objectif premier. A chacune de ses prises de parole, ce gouvernement montre en revanche son grand souci envers ceux qui détiennent le capital, en se montrant très timide face aux distributions annoncées de dividendes aux actionnaires et en allant jusqu’à voter une loi d’exception rognant les droits des travailleurs.
Ce sera à nous, une fois la crise sanitaire passée, de nous battre pour changer de logique et notamment pour que la santé et la recherche médicale ne soient plus des variables d’ajustement budgétaire. Preuve en est faite au gouvernement que les Services Publics sont un bien commun indispensable et qu’ils nécessitent des investissements massifs, a contrario des politiques de casse à l’œuvre.
Pour reprendre les mots d’Annie Ernaux dans sa lettre au Président, "nous ne nous laisserons plus voler notre vie" ! cliquez
Jointe aussi à ce mail une tribune publiée sur le site de France Info et signée par 18 organisations qui lancent un appel "à toutes les forces progressistes et humanistes [...] pour reconstruire ensemble un futur, écologique, féministe et social, en rupture avec les politiques menées jusque-là et le désordre néolibéral.
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Dernière mise à jour : vendredi 16 septembre 2022