SNUipp-FSU du Jura : Nous n’entrerons pas dans l’avenir à reculons !

Alors qu’on dénombre déjà plus de 120 féminicides depuis le 1er janvier 2019, le gouvernement mène une opération de communication avec son Grenelle des violences conjugales. Derrière cet écran de fumée, il entend éluder les problèmes de fond qui demeurent : Qu’en est-il du traitement des autres formes de violences faites aux femmes (violences sexistes et sexuelles, inégalités sociales/professionnelles/salariales …) ? Des moyens budgétaires nécessaires pour lutter contre toutes les formes de violences et les inégalités, alors que le Projet de Loi de Finances et de la Sécurité Sociale 2020 prévoit des coupes budgétaires ? De la prévention des violences par la promotion d’une éducation à l’égalité ? Des inégalités Femmes/Hommes que le projet de réforme systémique des retraites va renforcer ?

Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes instaurée par l’ONU le 25 novembre (depuis 1999), les féministes ont choisi de décliner cette journée le samedi 23 novembre, afin de favoriser la mobilisation. Rassemblées autour du hashtag #NousToutes, des militantes féministes se mobilisent, afin de faire entendre la voix de toutes les femmes pour que l’impunité cesse. Elles appellent à faire du 23 novembre une journée d’action puissante pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles, avec les féminicides et exiger des mesures ambitieuses ainsi que les moyens d’y parvenir. Ci-joint le texte d’appel du collectif national « Nous Toutes » dont la FSU est signataire. Retrouvez-le sur le site change.org sous la forme d’une pétition : "Pour en finir avec les féminicides et les violences sexuelles, je marcherai le 23 novembre"