Alors que tout est mis en œuvre pour diviser les salarié·es avec le débat public qui s’articule uniquement autour du passe sanitaire, il y a urgence à retrouver le chemin de la mobilisation pour arrêter le rouleau compresseur libéral et imposer des réponses sociales aux maux de notre société.

En ce sens, les organisations syndicales nationales

CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL

appellent à la mobilisation de l’ensemble des travailleurs·euses du secteur privé et public, et de la jeunesse, le mardi 5 octobre.

Alors que la crise sanitaire a servi d’alibi au gouvernement pour restreindre les libertés fondamentales, que les inégalités se sont accrues avec plus de 10 millions de pauvres en France et que « l’argent magique » a renforcé l’assistanat patronal par des aides massives en direction des entreprises, il est temps de mettre un coup d’arrêt à ces choix politiques désastreux qui visent à remodeler la société en profondeur.

Parmi eux, la casse de l’école publique et de son fonctionnement démocratique sont en cours, au travers de la loi Rilhac et de l’expérimentation Macron à Marseille. Mobilisons-nous pour lutter contre la caporalisation et la casse de l’école publique !

L’emploi, préoccupation majeure des privé·es d’emploi !

Selon l’Observatoire des inégalités 1,7 millions de salarié·es sont payé·es en deçà du SMIC. Il est grand temps de s’attaquer au coût du capital, en arrêtant les cadeaux au patronat et en augmentant les salaires, pensions et minimas sociaux.

Toutes les mesures d’exonération de cotisations sociales doivent être stoppée et l’égalité salariale doit être imposée aux employeurs·euses.

Les inégalités entre les femmes et les hommes c’est :

26% d’écart salarial 40% d’écart de pension de retraite 63% de salarié·es payé·es au SMIC qui sont des femmes.

Pour la défense de mes droits, l’emploi, les salaires, le droit à la retraite dès 60 ans, une véritable politique de santé et le développement des services publics,

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE le mardi 5 octobre 2021 !