Les deux semaines passées ont été intenses avec une actualité sociale particulièrement chargée. Il y a eu l’attentat horrible dont a été victime Samuel Paty, les propos inacceptables du ministre de l’éducation nationale à propos de l’université, la fermeture de l’observatoire de la sécurité et de l’accessibilité des établissements …
Au milieu de celles-ci, le ministre de l’éducation nationale a lancé son “Grenelle de l’éducation”, une forte opération de communication, dont il veut faire un débat sociétal autour de la modernisation du service public d’éducation et de la reconnaissance des enseignant.e.s. S’il ne parle pas de contreparties, cela y ressemble fortement. Ce débat ne doit pas se faire sans les personnels.
Après d’âpres discussions autour de la rentrée le 2 novembre où nous avons fait évoluer le cadre ministériel initial, très injonctif nous sommes maintenant confrontés aux décisions du pouvoir face à la deuxième vague épidémique, a priori plus importante et plus intense que la première et impréparée... Les seules réponses sont un protocole que le ministère qualifie de “renforcé” parce qu’il étend le port du masque aux élèves à partir de 6 ans et l’assurance que le ministère de la Fonction publique diffusera des consignes concernant les personnels vulnérables.
Face à un ministre de l’éducation qui reste sourd à nos demandes, aveugle face à l’état de fatigue et d’exaspération de la profession et dans le déni de la réalité de la contamination, le SNUipp-FSU prend ses responsabilités et envisage les possibilités d’actions et de mobilisation de la profession. Le SNUipp-FSU fait la proposition d’une alerte sociale unitaire dans les écoles sous forme d’ultimatum au ministre.
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Dernière mise à jour : vendredi 16 septembre 2022