La question du climat scolaire s’est invitée dans le débat public par le biais des réseaux sociaux qui ont mis sur le devant de la scène ce que le SNUipp et la FSU ont depuis longtemps pointé : des classes qui explosent parce que les difficultés de certains élèves à s’inscrire dans le cadre scolaire ne sont pas prises en compte, rendant ainsi de plus en plus difficiles les conditions d’apprentissages de tous élèves et l’exercice du métier d’enseignant.
Les réponses apportées par l’administration tendent encore trop souvent à faire porter la responsabilité de ces difficultés sur les enseignant-es et les élèves eux-mêmes.
Après l’externalisation du traitement des difficultés scolaires et le recours de plus en plus fréquent à la médicalisation, le ministre propose maintenant d’installer à l’intérieur des établissements scolaires des personnels issus des rangs de la police ou de l’armée. Le SNUipp 39 affirme que ces réponses sont le reflet d’une conception de l’éducation qui ne respecte ni les élèves ni les enseignant-es et qui stigmatise les élèves qui sortent du cadre plus qu’elle ne les aide à s’y sentir à l’aise pour apprendre. Ce dont l’école a besoin c’est de personnels plus nombreux, mieux formés et d’équipes pluri-professionnelles de l’Education nationale présentes sur le terrain.
C’est pourquoi le SNUipp-FSU 39 continuera à revendiquer des baisses d’effectifs dans les classes, des personnels RASED présents dans chaque école dès la maternelle, une formation initiale et continue renforcées, une médecine scolaire et une médecine du travail pour tou-tes les élèves et tou-tes les enseignant-es.
Pour poursuivre la réflexion lire le communiqué de presse du SNUipp-FSU 93 après "l’affaire" du lycéen ayant braqué son enseignante. http://93.snuipp.fr/IMG/pdf/Non_a_la_fabrique_de_la_violence.pdf
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Dernière mise à jour : vendredi 16 septembre 2022