SNUipp-FSU du Jura : Nous n’entrerons pas dans l’avenir à reculons !

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publie 27 mai 2011

Suppressions en 2012 : traitement différencié pour le primaire ?

Le ministre de l’Education Luc Chatel confirme, aujourd’hui, dans un entretien à La Croix le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux dans le domaine de l’éducation mais "va demander un traitement différencié pour le primaire" en veillant "à fermer le moins de classes possible". Le SNUipp appelle à une mobilisation unitaire à la rentrée contre les suppressions de postes.

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En « demandant un traitement différencié pour le primaire" afin de veiller "à fermer le moins de classes possible" dans le budget 2012, le ministre de l’Education nationale vient de reconnaître le bien fondé des mobilisations pour l’école des enseignants, des parents et des élus. Depuis plusieurs mois, toute la communauté éducative bataille pour l’avenir de l’école. Le 18 mai dernier, des délégations venues de toute la France se sont rassemblées sous les fenêtres du ministre à l’appel du SNUipp avec le soutien des associations de RASED (FNAME, FNAREN et AFPEN). Même l’Association des maires de France, peu enclin à ce genre de déclaration a manifesté son vif mécontentement contre les suppressions de postes dans les écoles primaires.

Le un sur deux confirmé

Pour autant, cette annonce ne sonne pas comme un recul mais plutôt comme un pas de côté. Dans le même temps, Le ministre confirme que le gouvernement va poursuivre le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux dans le domaine de l’éducation, ce qui signifie que le primaire devra à nouveau rendre des postes à la rentrée 2012. Si le ministre veillera à fermer moins de classes pour étouffer des contestations locales en pleine période pré-électorale, des suppressions auront bien lieu encore dans le primaire. Et ce sont des postes de RASED, de conseillers pédagogiques, de maitres formateurs, de remplaçants, qui risquent d’en faire les frais.

Pour une action d’ampleur dans l’unité et à la rentrée

Il ne faut pas en rester à des faux semblants. Le gouvernement doit revenir dès maintenant sur sa logique sans issue du un sur deux non remplacé. Il est encore temps. Le SNUipp s’adresse à tous ses partenaires et associations soucieux de l’avenir de l’école afin de construire dans l’unité la plus large une action d’ampleur et inédite en septembre. Tous ensemble, mettons fin aux suppressions de postes.