SNUipp-FSU du Jura : Nous n’entrerons pas dans l’avenir à reculons !

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publie 11 octobre 2012

Le 9-3 au point d’ébullition

Un préavis de grève dans les écoles a été déposé pour le 11 octobre prochain par l’intersyndicale de Seine-Saint-Denis. En cause, le manque criant d’enseignants dans le département. Le SNUipp-FSU 93 entre déterminé dans l’ultime négociation préalable qui s’ouvre aujourd’hui.

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Il manque entre 250 et 300 enseignants dans les écoles de Seine-Saint-Denis et l’intersyndicale du département entend bien qu’ils soient recrutés au plus vite, pour faire face notamment aux problèmes de remplacement récurrents depuis la rentrée scolaire. La grève est donc à l’ordre du jour, pour le 11 octobre prochain, si des réponses ne sont pas apportées au plus vite aux organisations syndicales. Il est vrai que la sonnette d’alarme a été tirée à plusieurs reprises depuis la rentrée, même par les IEN pourtant peu coutumiers de l’exercice, qui dans un courrier à Vincent Peillon l’alertaient sur « la situation des écoles (...) extrêmement préoccupante [et qui] connaissent une telle pénurie d’enseignants qu’il leur est désormais difficile d’assurer leurs missions les plus fondamentales. » Pourtant, malgré les 26 postes attribués en juin au titre du plan d’urgence, les onze recrutements de listes complémentaires en septembre et la vingtaine d’étudiants mis sur le terrain en début de semaine, le compte n’y est toujours pas.

L’urgence et le rattrapage

Car si «  on a eu la confirmation que le ministère est conscient de la situation, ces mesures sont loin d’être suffisantes » a prévenu Martine Caron, la secrétaire générale du SNUipp-FSU 93. Et si le DASEN confirme l’embauche dans les tout-prochains jours de plusieurs dizaines d’étudiants inscrits au concours de recrutement pour effectuer du remplacement, il ne s’agit aujourd’hui que de contrats de quatre semaines. Pour le syndicat, cette solution n’est pas satisfaisante et ce sont, a minima, des contrats à l’année qui doivent être proposés dans un premier temps. De plus et pour la suite, c’est d’un véritable plan de rattrapage dont il devra être question, estime le SNUipp du département qui revendique pas moins de 1 000 places pour le concours de recrutement 2013. Il faudra aussi des postes de Rased, de CLIN et les moyens nécessaires à la scolarisation des enfants en situation de handicap. C’est en tout cas ce que l’intersyndicale entend marteler à l’occasion de l’ultime séance de négociation préalable qui se déroule aujourd’hui. Et faute de réponses satisfaisantes, c’est sous les fenêtres de la rue de Grenelle que les enseignants des écoles du “9-3” défileront la semaine prochaine.