La délégation était composée de Mme Brulebois pour le CG, Beatrice Genet de la FCPE, Cécile Chamouton pour l’UNSA et Fabrice Billod Morel pour le SNUipp-FSU.
En introduction M. Lejeune souligne le caractère exceptionnel de cette démarche. Il n’est pas dans les habitudes du ministère de recevoir des délégations départementales. Les problèmes devraient se régler au niveau local. Pour nous, c’est le refus de prise en compte des arguments, des demandes des élus des parents des organisations syndicales, l’exaspération face au simulacre de démocratie qui avaient conduit à cette action. De plus ce n’est pas la première fois que nous sommes reçus nous l’avons été il y a trois ans.
Nous avons pu exposer la situation du département avec tous les arguments que vous connaissez.
Trois points essentiellement :
Simulacre de dialogue social à tous les étages (départemental et académique).
Jura systématiquement taxé, plus que les autres, la ruralité n’étant jamais prise en compte. Organisation du déménagement du territoire, situation extrêmement tendue, le changement de seuils pour la deuxième année consécutive étant la preuve concrète d’une nouvelle dégradation des conditions d’accueil des élèves et de travail des enseignants.
La refondation affichée par le gouvernement n’atteindra pas le Jura
M. Lejeune pense que la communauté éducative est plus « énervée » aujourd’hui dans une situation de créations de postes au niveau national que les années précédentes alors qu’il y avait des suppressions massives de postes. Il indique que c’est sans doute le résultat d’attentes énormes.
Pour lui et au regard des données en sa possession :
il n’y aura pas de modification du P/E du Jura l’an prochain.
le Jura n’est pas prioritaire, refondation sur 5 ans, des besoins énormes partout, des choix ont été faits. Avec un effort très important sur la formation et les zones d’éducation prioritaire...
Nous avons donc insisté sur le fait que : le P/E du Jura était inférieur au P/E moyen des académies rurales ce qui prouve bien que nous avons été plus maltraités que les autres (disparition de 25 % des écoles en 10 ans, 45 % des postes rendus par l’académie sont des postes jurassiens…). La situation est tellement tendue que Le DASEN a du revoir ses seuils, il y a donc bien dégradation.
Conclusions de notre interlocuteur : Il affirme que tous les moyens nouveaux ont été distribués (Ce qui vérification faite ne semble pas être le cas puisque sur les 3300 postes annoncés seul 3094 ont été distribués) Trop tard, donc impossible de demander au recteur de revoir sa répartition. Octroi éventuel de un, deux ou trois postes dans le cadre d’expérimentation dans les zones rurales autour de projets précis... Possibilité de revoir une ou deux situations tendues en réduisant la réserve du DASEN à la baisse. Il a enfin bien noté qu’il y avait un problème de dialogue avec le recteur. Il doit en référer au ministre dont l’arbitrage nous sera communiqué via nos organisations nationales.
Concernant base-élèves, le sujet n’a pas été oublié mais nous n’avons pas eu la possibilité d’aborder le sujet (entretien hyper cadré, temps très limité).
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Dernière mise à jour : vendredi 16 septembre 2022