SNUipp-FSU du Jura : Nous n’entrerons pas dans l’avenir à reculons !

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publie 17 juin 2010

Ne nous résignons pas

RETRAITES RIEN N’EST JOUE

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Annonce-Reforme-Retraites-16-juin-2010

Nous méritons mieux que le diktat des marchés financiers et les injonctions des agences de notation. Les salariés et les retraités ne sont pas responsables de la crise. Pourquoi devraient-ils en faire les frais alors que d’autres choix sont possibles et que des solutions alternatives existent ?

Partage des richesses.

En 1980, la répartition de la richesse produite était en France de 70% pour les salaires et 30% pour les actionnaires. En 2010, on en est à 60% contre 40%. Où sont passés ces 10 points ? Ne pourraient-ils contribuer à assurer nos retraites ?

Fausse évidence démographique.

Sachant que le très sérieux Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit le doublement de la productivité à l’horizon 2050, il suffirait d’un actif dans quarante ans pour produire la même richesse que celle produite par deux actifs aujourd’hui. Il sera donc tout à fait possible de maintenir l’équilibre des régimes de retraites avec moins d’actifs qu’aujourd’hui… à condition d’accepter d’allouer une partie des gains de productivité aux salaires et aux cotisations. Moins de chômage, de meilleurs salaires, c’est autant de cotisations en plus !

Mensonge. Le gouvernement nous dit que le niveau des pensions et des retraites sera maintenu. Il ment. Avec les « réformes » de 1993 et 2003, ce niveau a déjà baissé. L’allongement de la durée de cotisation et le recul de l’âge légal de départ à la retraite auraient pour conséquence une paupérisation générale des « seniors ». Les femmes et les travailleurs précaires seraient particulièrement touchés. Quant à ceux qui auront les moyens, on leur proposera les fonds de pensions et les assurances privées. L’avenir « radieux » du chacun pour soi et le retour du bas de laine ou la solidarité et la justice sociale : Il s’agit d’un choix de société.

Baisse du pouvoir d’achat.

La hausse du taux de retenue pour pension civile projetée par le gouvernement amputerait nos salaires nets de l’équivalent d’une journée par mois… et cela sans rapporter un centime de plus aux salariés du secteur privé ! Regardez mon équité comme elle est belle !

Jeudi 24 juin, salariés du privé et fonctionnaires, toutes et tous en grève et à la manif. Refusons une « réforme » injuste. Imposons d’autres solutions.