Forme et contenu du concours
Concours en Master 2 avec admissibilité en septembre et admission en juin.
2 épreuves d’admissibilité :
français/culture humaniste.
mathématiques/culture scientifique.
Aucune partie pédagogique et didactique n’est prévue dans ces épreuves, alors que ces éléments avaient été actés par le gouvernement de Darcos. La sélection des étudiants se fait uniquement sur le niveau de connaissances académiques.
2 épreuves d’admission :
une leçon-type d’aspect très formel ciblant la maîtrise disciplinaire.
une analyse de dossier dans un champ disciplinaire. La connaissance du système éducatif n’est abordée qu’à travers une question spécifique sur la compétence à « agir en fonctionnaire d’état de façon éthique et responsable ».
Contenus des masters :
principes généraux
Il est prévu des masters disciplinaires pour les concours du second degré et des masters pluridisciplinaires pour les autres (y compris PE). La proposition de masters métiers de l’éducation n’a pas été retenue. Dans les masters disciplinaires, un simple aménagement pour les étudiants faisant le choix de l’enseignement est prévu sous la forme d’un parcours complémentaire.
Master 1 : dominante disciplinaire + parcours de découverte professionnelle (épistémologie des disciplines et stages d’observation/ pratique accompagnée)
Master 2 : poursuite des enseignements disciplinaires / mémoire de recherche + parcours complémentaire de professionnalisation (préparation aux épreuves orales et stages en responsabilité en priorité pour les candidats admissibles). La sélection actuelle à l’entrée de Master 2 pose problème. Les stages ne sont pas conçus comme support pour les épreuves de concours, mais seulement comme un « atout » pour les épreuves d’admission.
Année de fonctionnaire stagiaire
Les lauréats du concours sont à la rentrée suivante en responsabilité d’une classe et bénéficie d’1/3 de temps de formation professionnelle. Actuellement, rien n’est précisé sur la mise en oeuvre de cette formation, ni sur les opérateurs qui devront l’assurer (corps d’inspection et équipes de circonscriptions et / ou pôles universitaires et IUFM). Elle se déclinerait en compléments de formation disciplinaire et en adaptation à l’emploi avec des modules de maîtrise de la classe, de retour sur les pratiques, de connaissances des autres niveaux d’enseignement... Cette formation s’inscrirait dans une logique de portefeuille de compétences. La titularisation se fera « au vu de la manière de servir » qui sera évaluée par l’IEN. Il n’y a plus de référence à un jury de validation.
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Dernière mise à jour : vendredi 16 septembre 2022