SNUipp-FSU du Jura : Nous n’entrerons pas dans l’avenir à reculons !

vous etes ici Accueil du site > Formation > Les députés votent la proposition Grosperrin : disparition des IUFM, ou ce (...)
fontsizeup fontsizedown impression s'abonner  à la rubrique {}
publie 16 février 2012

Les députés votent la proposition Grosperrin : disparition des IUFM, ou ce qu’il en restait.

Les députés de la majorité ont voté hier mercredi 15 février la proposition de loi Grosperrin prévoyant la disparition des IUFM et du cahier des charges de la formation. Le SNUipp en appelle aux sénateurs qui examineront le texte avant la fin de la session parlementaire.

JPG - 22.2 ko

L’Assemblée a adopté mercredi 15 février en première lecture la proposition de loi Grosperrin portant sur la réforme de la formation initiale des enseignants. Présentée par le député UMP du Doubs Jacques Grosperrin, elle a été adoptée par 266 voix malgré 169 voix contre venues des bancs de l’opposition qui l’ont qualifiée de "texte néfaste". Le SNUipp s’était adressé aux députés pour leur faire part de ses vives critiques à l’encontre de ce texte modifiant le code de l’éducation, et faisant tout simplement disparaître les IUFM, des instituts dont le rôle et la fonction avaient déjà été mis à mal lors de la réforme de la mastérisation. La proposition de loi y substitue une formation « assurée par les établissements d’enseignement supérieur, notamment les universités », ouvrant la porte aux préparations privées au métier.

Les IUFM bradés

« Les IUFM bradés ! » s’était indigné le SNUipp le 20 janvier dernier, soulignant aussi que le texte « fait également disparaître le cahier des charges de la formation, renvoyant son cadrage à un référentiel de compétences des enseignants qui n’a pas été pensé pour avoir cette fonction ». Après avoir été examinée par les députés, la proposition Grosperrin doit poursuivre son cheminement parlementaire pour être examinée au Sénat. Le gouvernement souhaite faire passer ce texte en force, c’est-à-dire avant la fin de la session parlementaire qui se termine le 6 mars. D’ores et déjà, le SNUipp a décidé de s’adresser aux sénateurs majoritairement dans l’opposition au gouvernement pour leur demander de ne pas voter ce texte.