La bataille menée de longue date pour des améliorations et des transformations en faveur de la direction et du fonctionnement des écoles se poursuit à cette rentrée avec l’objectif de réunir dans les départements tous les personnels afin de préparer des Etats généraux de la direction avant les vacances d’automne.
En effet après plusieurs années de grève administrative, les propositions ministérielles formalisées dans un protocole n’avaient pas été approuvées en avril 2006 par une grande majorité des écoles lors d’une consultation organisée par le SNUipp. Le bilan actuel de ce protocole est on ne peut plus modeste avec des dispositifs inégalement répartis et non pérennes (exemple des 30 000 EVS « aide à la direction » pour 50 000 écoles), bien loin des attentes. Par contre un des effets de la signature du protocole a été la mise en Å“uvre quasi immédiate de sanctions à l’encontre des directeurs et directrices refusant toujours de retourner la fameuse enquête 19 : dans plus de la moitié des départements, 2500 enseignants se sont vu retirer une journée de salaire, voire deux, pour « service non fait » !
S’était aussi ajouté un projet de décret - ajourné à ce jour pour être revu - sur la mise en place d’expérimentation d’EPEP (voir Fsc 299) : ce texte visait à instaurer un véritable statut d’emploi fonctionnel prévu pour une direction d’écoles regroupant un plus grand nombre de classes et organisées comme un établissement sous la houlette de conseils d’administration menés par les municipalités ou communautés de communes.
Outre le fait que cette expérimentation organise une direction à deux vitesses (futur chef d’établissement d’un côté, simple responsable d’école de l’autre), elle ne répond pas aux besoins exprimés par les écoles pour leur fonctionnement et leur direction, alors que de nouvelles tâches ou responsabilités n’ont cessé de s’accumuler : accueil des PE2 affectés ans les écoles, base élèves, les PPRE, les PPS, les PAI, les PPMS, les réunions et partenariats de tous ordres...
Pour cela le SNUipp revendique des décharges supplémentaires, une reconnaissance institutionnelle du conseil des maîtres comme instance de décision, une redéfinition claire des tâches, une revalorisation indiciaire et une amélioration des rémunérations, la création de postes statutaires (administration, documentation, accompagnement), une véritable formation pour la prise de poste de direction, du temps de concertation pour tous et une formation au travail d’équipe, au fonctionnement de l’école, etc.
Dès la rentrée un document de 4 pages vous est parvenu dans La voix du syndicat pour définir la poursuite des actions de blocage administratif (modalités, lettres aux parents, conseils d’école...), et ce jusqu’à la tenue des Etats généraux.
Le retrait des sanctions comme la mise en place de véritables négociations doivent faire partie des premières discussions avec le nouveau ministère.
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Dernière mise à jour : vendredi 16 septembre 2022