SNUipp-FSU du Jura : Nous n’entrerons pas dans l’avenir à reculons !

 40% de grévistes le 31 janvier.
 30 % le 12 février et plus de 20 écoles fermées.

La prise de conscience, impulsée par les enseignants du premier degré, prend forme chez les parents et les élus. Nous avons une responsabilité à assumer. Il nous incombe de faire jonction avec eux, car tous sont affectés par cette réforme. Travailler sur le plus grand dénominateur commun : l’éducation est nationale, publique, laïque et gratuite. Elle doit rester à la charge de l’état et non des collectivités et des usagers. Fédérer les actions :
 manif nationale de toute la communauté éducative à Paris et éventuellement grève nationale au retour des vacances.
 Réflexion sur une pétition en direction de toute la communauté éducative. Devant le bricolage et le risque de territorialisation : un mot d’ordre :
On ne discute pas dans les conseils d’école de la mise en musique de ce bricolage que nous ne voulons pas.
 Retour aux fondamentaux : les élèves resteront 26h au moins dans l’école alors nous réclamons le retour à 26 h de classe pour tous et la déconnexion du temps élèves du temps enseignant avec 18+3 en passant par 21+3
 Travailler en direction des parents et des élus dans les réunions publiques, à travers des rencontres enseignants/organisations syndicales/élus/parents…

 Utiliser la lettre aux parents d’aujourd’hui pour informer les usagers.

 Eviter l’écueil de la marginalisation et de la fronde enseignante seulement.

 Ne pas tomber dans le piège de l’essoufflement si report majoritaire des communes en 2014. En 2014 la réforme sera tout aussi inacceptable qu’aujourd’hui.
Nous avons une année devant nous. Ce doit être une année de luttes.