SNUipp-FSU du Jura : Nous n’entrerons pas dans l’avenir à reculons !

vous etes ici Accueil du site > Archives > Année scolaire 2011/2012 > Rythmes scolaires : Chatel casse le rythme
fontsizeup fontsizedown impression s'abonner  à la rubrique {}
publie 30 novembre 2011

Rythmes scolaires : Chatel casse le rythme

Faute de consensus entre tous les acteurs, la réforme des rythmes scolaires n’aura pas lieu. C’est ce qu’a indiqué hier le ministère de l’Éducation au SNUipp. Après un an et demi de débat public, la peur de susciter du mécontentement en période électorale explique sans doute cette décision.

JPG - 20.8 ko
logo_rapport_rythmes

« Aucune décision sur les rythmes scolaires ne sera prise sans qu’il n’y ait de consensus entre tous les acteurs ». C’est en substance ce qu’a confirmé hier mardi 29 novembre le ministère de l’Éducation nationale au SNUipp. Dans sa matinale, France Inter avait annoncé que Luc Chatel abandonnait à l’approche de l’élection présidentielle le projet de réformer les rythmes scolaires, craignant de susciter du mécontentement parmi un certain nombre d’organisations ayant participé au débat de la Conférence nationale sur les rythmes scolaires. Cette dernière avait été mise en place en juin 2010, une première phase de concertation ayant été organisée jusqu’en janvier dernier. En juillet, la Conférence avait présenté son rapport et formulé 10 propositions.

Les enjeux restent posés

Le 15 novembre dernier, le ministre avait demandé aux acteurs concernés de se prononcer avant le 15 décembre sur ce rapport. Il indique aujourd’hui vouloir prolonger le débat et attend donc les réponses des organisations. Mais il sait aussi qu’il y a peu de chance pour que le consensus ait lieu sur l’ensemble des propositions, la seule qui mette tout le monde d’accord étant celle d’une pose méridienne de 1h30 pour tous les élèves. Dans sa contribution au débat en décembre 2010, le SNUipp avait notamment insisté sur la nécessité de placer l’intérêt des enfants au centre des discussions, de prendre en compte la globalité du temps de l’enfant afin de mieux articuler les temps éducatifs et les autres temps sociaux. L’objectif reste à ses yeux la mise en œuvre des meilleures conditions possibles de réussite pour les élèves, et d’exercice de leur métier pour les enseignants des écoles.