SNUipp-FSU du Jura : Nous n’entrerons pas dans l’avenir à reculons !
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Syndicat National Unitaire des Instituteurs, P.E. et P.E.G.C. - BP 832 – 39008 Lons le Saunier Cedex Tél : 03 84 47 12 64 – Fax : 03 84 24 50 21 snu39@snuipp.fr |
JEUDI 29 SEPTEMBRE | GRÈVE ET MANIFESTATIONS Pour les salaires et la justice sociale et écologique, luttons !
Pour les plus optimistes d’entre nous qui pensions que la politique de notre Ministre pouvait encore être différente de celle de Blanquer/Macron, l’illusion ne tient plus. A l’aise devant le micro de France Info le lundi 12 septembre, Pap Ndiaye a confirmé ce que Gabriel Attal avait déjà déclaré. La "revalorisation" des enseignant.es sera partielle, limitée au maximum à la première moitié de carrière. Interrogé par les journalistes, Pap Ndiaye parlait surtout de 10 ans d’ancienneté. Inscrite dans la loi de finances qui sera discutée cet automne au Parlement, la revalorisation envisagée ne concernerait donc qu’une minorité des enseignant.es.
Et les autres ? "A partir d’octobre de nouvelles tâches seront proposées aux enseignant.es". Pap Ndiaye s’en tient aux annonces d’Emmanuel Macron sur le "nouveau pacte" qu’il veut proposer aux enseignants.
Ce qui change c’est la rapidité de la mise en route. On envisageait cela plutôt pour l’automne 2023. Voilà que le ministre parle d’octobre. Visiblement le gouvernement veux réformer l’éducation durant les premiers jours de mandat, période durant laquelle le passage en force est plus facile.
De plus aucune mesure annoncée en direction des AESH alors qu’elles et ils sont indispensables aux fonctionnement de l’école. Le gouvernement reste sourd à la demande portée par le SNUipp de sortir du mépris en leur donnant un statut, des temps complets et une rémunération ad’hoc.
Ce positionnement du ministre intervient dans un contexte où les attaques contre le service public d’éducation sont de plus en plus nombreuses : crise de recrutement des enseignants, recrutement de contractuels de plus en plus important, généralisation des évaluations d’écoles... ont marqué notre rentrée.
Le gouvernement organise la pénurie d’enseignant.es et la libéralisation de l’école publique. Défendons nos métiers, nos salaires, nos conditions de travail pour une école publique de qualité pour toutes et tous sur l’ensemble du territoire.
Pour le SNUipp dans la FSU, la situation impose une négociation sur l’ensemble des grilles de rémunération et de carrière intégrant de nécessaires mesures pour permettre en particulier d’atteindre l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et une indexation du point d’indice sur les prix. C’est un enjeu de société, car il en va de l’attractivité des métiers de la fonction publique, et donc de l’existence de services publics répondant aux besoins de la population sur l’ensemble du territoire, et de la possibilité de vivre dignement de sa pension.
Pour le gouvernement, le partage des richesses n’est pas une option. Pour preuve, il refuse de rétablir l’impôt sur la fortune, il ne met pas en œuvre une taxe sur les superprofits que d’autres pays ont su imposer, il aggrave la logique d’une fiscalité qui assèche les comptes de l’État au profit des grandes entreprises et au détriment des services publics (santé, éducation...) et du financement de la transformation écologique.
Pour toutes ces raisons, la FSU-SNUipp appelle à participer massivement à la journée de grève et manifestations du 29 septembre dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle à laquelle appellent aussi la CGT et l’Union syndicale Solidaires (en pièces jointes : le communiqué de la FSU et le communiqué commun des organisations syndicales). Personnels de l’éducation, soyons nombreux.ses le 29 septembre à manifester contre la politique sociale, salariale et environnementale du gouvernement !
Lisez l’article du SNUipp national en cliquant ici
Dole av de Lahr : 10h30
Saint-Claude Sous préfecture :10h30
Lons-le-Saunier Place de la Liberté : 15h
AG Éduc à partir de 13h : Maison des syndicats Lons
Faites nous remonter vos chiffres de grévistes dès que possible