La rencontre initialement prévue à l’iufm a été déplacée au lycée de Montmorot vu l’abondance des réponses positives de participation. En effet, les maires (plus de 150) avaient de vraies questions, de vraies inquiétudes. Certains responsables nous ont déjà contactés. L’ensemble de la présentation faite par le dasen sera accessible prochainement sur le site de l’ia, de la préfecture, de l’AMJ, …
Nouvelle organisation des journées prévue par le décret :
En plus des 24h d’enseignement obligatoire pour tous :
Les APC (activités pédagogiques complémentaires ex aide personnalisée), qui entrent dans l’obligation de service des enseignants (1h par semaine) mais qui ne relèvent en aucun cas du temps scolaire obligatoire des élèves.
Les TAP (temps d’activités périscolaire) organisés par les municipalités, ne sont pas obligatoires pour les élèves et ne font pas partie du temps de service des enseignants.
Toutes les possibilités d’aménagement sont possibles (voir pièce jointe) dès lors que le temps scolaire est réparti sur 9 demies journées et que la demi-journée n’excède pas 3h30 d’école avec une pause méridienne de minimum 1h30. Les interrogations des élus sur les moyens, les locaux, le temps de transport, les intervenants ne déstabilisent pas le dasen qui répond inlassablement que ces activités ne sont pas obligatoires. Comme les activités proposées peuvent être payantes, certains parents pourront payer d’autres pas. Ça ne pose pas de problème au dasen puisque ces activités ne sont pas obligatoires ! Aux questions concernant la diversité des offres et l’inégalité d’accès pour la population, le dasen répond "ces activités ne sont pas obligatoires"
A la question : quels locaux utiliser ? Le dasen répond : les salles de classe ou tout autre lieu. Un élu fait remarquer que les classes sont généralement utilisées par les enseignants pour préparer leur classe. Une entente devra être trouvée sinon le dasen s’en occupera lui même. Les écoles privées sous contrat peuvent entrer dans la réforme mais ne sont pas obligées… Les structures purement privées continuent à faire totalement comme elles veulent. De nombreux élus, au delà du casse tête organisationnel et financier de la mise en place de la réforme, mettent en avant la volonté d’offrir à tous des activités périscolaires de qualité et gratuites. Puisque le périscolaire est de leur compétence, ils souhaitent défendre les valeurs de l’école républicaine.
à télécharger : présentation ministérielle.
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Dernière mise à jour : vendredi 16 septembre 2022