Réformer les rythmes scolaires, c’est modifier à la fois les conditions d’apprentissage des élèves et les conditions d’exercice du métier d’enseignant. L’impact est fort aussi sur l’organisation des parents, des employeurs, des restaurations scolaires, des organismes responsables des dispositifs péri et extra scolaires, des associations sportives et culturelles, des transports scolaires, des congrégations religieuses, du tourisme... Rien d’étonnant a priori que les débats soient toujours tendus sur ce sujet. Y compris au sein des salles des profs, où l’on porte souvent plusieurs casquettes, celle d’enseignant et de parent, de conjoint d’entrepreneur, etc... Dans ce domaine encore plus que dans d’autres la somme des intérêts individuels n’est pas l’intérêt général.

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