SNUipp-FSU du Jura : Nous n’entrerons pas dans l’avenir à reculons !

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publie 28 août 2017

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Conditions de formation initiale

Quatre ans après sa mise en place, le bilan de la réforme de la formation initiale reste insatisfaisant et les professeurs stagiaires continuent de payer au prix fort les politiques de l’ère Sarkozy. Si la formation initiale a été remise en place en 2012, cette réforme souffre d’une insuffisance d’investissement qui ne permet pas aux stagiaires de se consacrer sereinement à l’apprentissage du métier d’enseignant. Ils vivent une entrée dans le métier très difficile, stressante, fatigante avec une surcharge de travail, notamment du fait du mi-temps en responsabilité. A cela s’ajoute, un réel problème structurel et organisationnel de la formation avec un manque de cadrage national. Celui- ci entraîne une grande disparité dans les contenus et volumes de formation, dans la mise en place du tronc commun et dans les exigences concernant le mémoire.

Pour le SNUipp-FSU d’autres choix sont indispensables et il défend :
- un projet de formation initiale de la licence à la T2, avec un concours, placé en fin de L3, suivi de deux années pleines et entières de formation, sous statut de fonctionnaire stagiaire, reconnues par un master.
- des stages qui ne doivent pas dépasser le tiers temps et être progressifs (des stages d’observation, puis de pratique accompagnée et de responsabilité)
- une entrée dans le métier progressive avec une année de T1 à mi-temps en responsabilité, suivie d’une formation continuée en T2. Enfin, le suivi et l’accompagnement des PES doivent aussi être améliorés et la place des maîtres formateurs mieux intégrée dans la formation initiale à l’ESPE.